Microsoft lance Windows dans le Cloud, avec Windows 365

Microsoft rend Windows accessible depuis le Cloud. Son nouveau service, Windows 365, permettra d’accéder au système d’exploitation depuis n’importe où et sur n’importe quel appareil directement dans un navigateur web.

Depuis des années, il est possible d’accéder à un ordinateur à distance ou d’utiliser un bureau virtuel pour accéder à un environnement Windows et à sa librairie d’application depuis n’importe quel appareil. Ces solutions nécessitent toutefois une mise en place parfois contraignante. Avec Windows 365, Microsoft veut rendre l’accès à son système d’exploitation aussi simple qu’ouvrir un onglet dans un navigateur web. L’entreprise estime que le timing est parfait pour un tel produit alors que les entreprises s’ajustent à un nouveau mix entre télétravail et travail en présentiel.

Windows 365 sera accessible depuis n’importe quel navigateur web ainsi que depuis l’application Remote Desktop de Microsoft. Wangui McKelvey, manager général de Microsoft 365, explique que le service offre un accès instantané à Microsoft, sans temps de lancement. Par ailleurs, les utilisateurs pourront passer d’un appareil à l’autre et se rendre là où ils en étaient, car l’état du Cloud PC demeurera le même en permanence. Microsoft 365 permettra ainsi d’alterner facilement entre appareils Linux, Macs, Android et iOS.

Lancé le 2 août, Windows 365 ne sera dans un premier temps disponible que pour les entreprises. Le service sera accessible à partir de $31 par mois et par utilisateur. Par ailleurs, il a été conçu pour pouvoir être utilisé par une entreprise de 2 employés comme une entreprise de plusieurs milliers d’employés. Les entreprises pourront personnaliser la configuration de leur Cloud PC, les configurations allant d’un processeur avec un seul coeur, 2Go de RAM et 64Go de stockage, jusqu’à un processeur avec 8 cœurs, 32Go de RAM et 512Go de stockage. Au total, 12 configurations différentes seront disponibles.

Windows 365 n’est pas un service novateur, au-delà de la virtualisation, Citrix proposait déjà d’accéder à un Cloud PC depuis des années. C’est un fait que McKelvey reconnaît volontiers, il pense toutefois que la force de Windows 365 réside dans sa facilité d’installation et d’utilisation. Les entreprises pourront créer des Clouds PC en l’espace de quelques minutes et les assigner à leurs employés, ce qui élimine le besoin pour un ordinateur physique. Avec Windows 365, un simple ordinateur avec un clavier, une souris et un écran externe pourrait servir de station de travail. Microsoft 365 peut également faciliter la vie aux administrateurs informatiques en leur permettant de paramétrer les ordinateurs et leurs applications à distance sans avoir à s’occuper de chaque ordinateur un à un. Cela pourrait s’avérer particulièrement utile pour les entreprises employant des travailleurs à distance ou avec des contrats temporaires. 

Le début des travaux sur Windows 365 remonte à 2013, lorsque Microsoft essayait de diffuser un jeu vidéo dans le Cloud pour la première fois. S’il est certain que ce service pourra être très utile à certaines entreprises, il pourrait également être très apprécié des particuliers dans l’éventualité où il sera rendu accessible au grand public. En effet, alors que les smartphones sont de plus en plus puissants, de plus en plus d’individus n’ont plus besoin d’un ordinateur au quotidien. Malgré tout, il reste toujours quelques tâches ponctuelles pour lesquels Windows reste le meilleur outil, Windows 365 permettrait donc de remplacer un ordinateur dédié dans ces quelques situations.

Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?

Quelles sont les origines de l’intelligence artificielle ?

Depuis au moins le premier siècle avant notre ère, l’Homme s’est penché sur la création de machines capables d’imiter le raisonnement humain. Le terme « intelligence artificielle » a été créé plus récemment, en 1955 par John McCarthy. En 1956, John McCarthy et ses collaborateurs ont organisé une conférence intitulée « Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence » qui a donné naissance au machine learning, au deep learning, aux analyses prédictives et, depuis peu, aux analyses prescriptives. Un nouveau domaine d’étude est également apparu : la science des données.

Pourquoi l’intelligence artificielle est-elle importante ?

De nos jours, êtres humains et machines génèrent des données plus vite qu’il n’est humainement possible de les absorber et de les interpréter pour prendre des décisions complexes. L’intelligence artificielle est la base de tout apprentissage par un ordinateur et représente l’avenir des processus décisionnels complexes. Par exemple, la plupart des êtres humains peuvent apprendre à ne pas perdre à une simple partie de morpion, alors qu’il existe 255 168 actions possibles, dont 46 080 mènent à un match nul. En revanche, les champions du jeu de dames sont plus rares, étant donné qu’il existe plus de 500 x 1018 (500 trillions) de coups possibles. Les ordinateurs sont capables de calculer ces combinaisons et les meilleures permutations possibles très efficacement, afin de prendre la bonne décision. L’IA (avec son évolution logique, le machine learning) et le deep learning représentent l’avenir de la prise de décisions.

Utilisations de l’intelligence artificielle

L’IA est présente dans notre quotidien. Elle est par exemple utilisée par les services de détection des fraudes des établissements financiers, pour la prévision des intentions d’achat et dans les interactions avec les services clients en ligne. Voici quelques exemples : 

  • Détection des fraudes. Dans le secteur de la finance, l’intelligence artificielle est utilisée de deux manières. Les applications qui notent les demandes de crédit utilisent l’IA pour évaluer la solvabilité des consommateurs. Des moteurs d’IA plus avancés sont chargés de surveiller et de détecter en temps réel les paiements frauduleux réalisés par carte bancaire.
  • Service client virtuel (SCV). Les centres d’appel utilisent un SCV pour prédire les demandes de leurs clients et y répondre sans intervention humaine. La reconnaissance vocale et un simulateur de dialogue humain constituent le premier point d’interaction avec le service client. Les demandes plus complexes requièrent quant à elles une intervention humaine.
  • Lorsqu’un internaute ouvre une fenêtre de dialogue sur une page web (chatbot), son interlocuteur est souvent un ordinateur exécutant une forme d’IA spécialisée. Si le chatbot ne parvient pas à interpréter la question ou à résoudre le problème, un agent humain prend le relais. Ces échecs d’interprétation sont envoyés au système de machine learning afin d’améliorer les futures interactions de l’application d’IA.

NetApp et l’intelligence artificielle

En tant que référence en matière de gestion de données dans le cloud hybride, NetApp comprend l’importance de l’accès aux données, de leur gestion et de leur contrôle. NetApp® Data Fabric fournit un environnement de gestion unifiée des données qui couvre les terminaux, les data centers et plusieurs clouds hyperscales. Il permet aux entreprises, quelle que soit leur taille, d’accélérer les applications stratégiques, d’améliorer la visibilité sur les données, d’en optimiser la protection et d’améliorer l’agilité fonctionnelle.

Les solutions d’IA de NetApp reposent sur des composants de base clés : 

  • Le logiciel ONTAP® permet d’exploiter l’IA et le deep learning localement et dans le cloud hybride.
  • Les systèmes FAS 100 % Flash accélèrent les charges de travail de l’IA et du deep learning, tout en éliminant les goulots d’étranglement.
  • Le logiciel ONTAP Select permet de collecter les données efficacement à la périphérie à l’aide de terminaux IoT et de points d’agrégation.
  • Cloud Volumes peut être utilisé pour créer rapidement des prototypes pour de nouveaux projets. Il permet de recevoir et d’envoyer des données d’IA depuis et vers le cloud.

NetApp a également commencé à intégrer l’analytique Big Data et l’intelligence artificielle dans ses propres produits et services, notamment avec ActiveQ®, qui utilise des milliards de points de données, l’analyse prédictive et un moteur puissant de machine learning pour proposer des recommandations proactives de support client concernant des environnements IT complexes. ActiveIQ est une application de cloud hybride conçue à l’aide des mêmes produits et technologies NetApp que nos clients utilisent pour créer leurs solutions d’IA dans plusieurs domaines.

Comment choisir le meilleur antivirus en 2021 ?

Les suites de sécurité

Face à l’ampleur et la sophistication des menaces, les techniques d’analyse traditionnelles qui reposent sur les bases de signatures des codes malveillants sont devenues obsolètes.

Les éditeurs de sécurité se concentrent désormais sur la défense proactive en développant des moteurs de détection heuristiques et comportementaux basés sur des technologies d’intelligence artificielle et de machine learning. Chargés de détecter les programmes malveillants et les variantes de ceux déjà connus, ils se basent sur la reconnaissance de morceaux de codes ainsi que sur le comportement des fichiers en exécution.

Bien que le niveau de protection des suites antivirus ait globalement augmenté, ces dernières continuent de se distinguer par la richesse et la qualité de leurs fonctionnalités additionnelles (surveillance des réseaux Wi-Fi, protection bancaire, centre de contrôle Web, pare-feu intelligent, navigateur sécurisé, VPN…), la convivialité de leur interface de commande locale et Web, leur impact sur les performances système, ou encore les possibilités de réglages avancés.

Étant donné que chaque éditeur possède de nombreuses versions distinctes, nous avons privilégié dans un souci d’équité les solutions premium pour Windows communes à chacun d’entre eux. Les antivirus mac font quant à eux l’objet d’un dossier à part.

Dans un premier temps, nous avons évalué leur capacité défensive en nous appuyant sur les résultats des tests des laboratoires indépendants de référence AV-TEST et AV-Comparatives datant du mois d’octobre 2018. Ils prennent notamment en compte le taux de détection de différents types d’attaques (zero-day, ransomwares…), l’impact sur les performances du système, l’interface et l’ergonomie, ainsi que le nombre de faux positifs (blocages de programmes inoffensifs). Une grande majorité des suites de sécurité propose des licences multiplateformes incluant Windows, macOS, Android, et dans une moindre mesure iOS.

En règle générale, les protections pour Windows et Android sont plus abouties que celles pour macOS et surtout iOS qui demeurent cloisonnés par Apple. Nous avons ensuite confronté leurs performances, leur ergonomie, ainsi que leurs différentes fonctionnalités en réalisant nos propres tests sur un PC standard sous Windows 10.

Une fois encore, ils révèlent que la plupart des suites de sécurité offrent un taux de détection des menaces très élevé identique ou très proche.

2021, l’année de tous les dangers ?

Si vous vous demandez de quoi vous protège un antivirus , la liste ne cesse de s’allonger : dénis de services, exploitations de failles de sécurité, phishing, zero-day, intrusions réseaux, ransomwares, cryptojacking, botnets, ce ne sont que quelques exemples des techniques d’attaques utilisées par les cybercriminels de notre époque. De plus en plus diversifiées, discrètes et sophistiquées, ces dernières font chaque année un peu plus de victimes.

L’année 2020 a été marquée par un nombre d’attaques sans précédent. Les vulnérabilités zero-day qui consistent à exploiter des failles de sécurité n’ayant pas encore été signalées pour infecter les terminaux avec des charges malveillantes ont littéralement explosé. Même s’ils ciblent plus particulièrement les entreprises, les cryptomineurs ont enregistré quant à eux une progression de plus de 100 %. Après une légère accalmie, les ransomwares sont revenus en force en ciblant toujours plus finement leurs victimes. Sans oublier la multiplication des piratages massifs des géants de la high-tech -Amazon, Google, Facebook, etc.- qui n’ont cessé de défrayer la chronique tout au long de l’année.

En 2018, le laboratoire AV-TEST a détecté plus de 250 000 nouveaux malwares par mois et 28,4 millions d’applications malveillantes au total sur l’année rien que… sur la plateforme Android. C’est encore pire pour Windows qui a totalisé pas moins de 850 millions nouveaux malwares, soit 4,4 malwares par seconde ! Dans ce contexte, il devient plus que jamais indispensable de bien protéger ses terminaux.

Un niveau de protection en hausse

Première surprise, et non des moindres, Avast Free Antivirus et Microsoft Windows Defender ont fait leur entrée sur le podium des protections antivirus parmi les plus fiables du marché aux côtés des versions payantes.

Comparativement à ces dernières, leurs protections anti-phishing et de l’identité respectives demeurent néanmoins encore trop limitées. Selon les rapports de tests des laboratoires indépendants AV-TEST et AV-Comparatives, Bitdefender, F-Secure, Kaspersky, Norton, ESET, BullGuard, et Trend Micro figurent parmi les protections les plus fiables sur Windows en 2020. Tous affichent un taux de détection des menaces quasi constant de 100 %, mais ils se distinguent parfois assez nettement sur le taux de détection de faux positifs.

Les éditeurs de logiciels antivirus se montrent globalement de plus en plus performants : « Jamais autant de fabricants ne se sont distingués par des performances aussi excellentes que l’année passée ! » soulignent les experts d’AV-TEST dans le compte rendu de leur classement des éditions antivirus 2020. Comme les années précédentes, il subsiste toujours d’importants écarts de prix trop souvent injustifiés entre les différentes licences antivirus. Un critère important à prendre en compte, tout comme la couverture multiplateforme et le nombre d’appareils compris par les licences.

Les nouvelles protections et fonctionnalités

Pour cette année 2021, la plupart des éditeurs ont choisi d’optimiser les capacités défensives et les fonctionnalités existantes de leurs suites de sécurité, plutôt que d’en développer des nouvelles. Résultat, le niveau de protection contre les menaces, les outils de protection de l’identité et des réseaux s’est globalement amélioré.

Les boucliers anti-ransomware et anti-exploit reposent sur des technologies d’intelligence artificielle et de machine learning qui font des analyses poussées en temps réel sur le cloud. Les différentes méthodes proposées par les éditeurs consistent soit à sécuriser complètement des dossiers sensibles (documents, photos, vidéos…) par le biais de technologies de chiffrement, soit à surveiller les dossiers et les applications en exécution afin de bloquer les programmes ou les processus non autorisés qui tenteraient de verrouiller des données. Certains éditeurs comme Trend Micro, Bitdefender, Norton, ESET ou encore Kaspersky se démarquent particulièrement avec des outils anti-ransomwares avancés.

Au registre des nouveautés, Bitdefender et Norton ont développé de nouveaux outils de remédiation avancés qui étaient jusqu’ici plutôt réservés aux versions entreprises. À condition de souscrire au renouvellement automatique de son antivirus, McAfee met à disposition de ses utilisateurs une équipe d’experts chargée de désinfecter les terminaux.

L’ensemble des solutions de sécurité de notre comparatif intègre des modules anti-phishing et de protection de l’identité plus ou moins avancés pour bloquer les tentatives d’usurpation d’identité ainsi que les sites web et les téléchargements dangereux.

Les suites de sécurité de F-Secure, BullGuard, Avira, Kaspersky, ESET ou encore Norton excellent particulièrement dans tout ce qui touche à la défense web et de la vie privée. En 2018, des éditeurs comme Bitdefender, Avira ou encore Avast ont commencé à proposer de véritables VPN indépendants avec leur suite de sécurité. Outre un accès restreint aux serveurs, ces derniers étaient limités à 200 ou 300 Mo de consommation de données journalière. Avira et F-Secure ont décidé d’aller plus loin cette année en associant leurs solutions premium respectives à un VPN illimité. Marché ultra concurrentiel oblige, il fait fort à parier que ce type d’offre va se généraliser en 2021.

Gageons également que les éditeurs prennent l’exemple sur Bitdefender, Norton, ESET et surtout Kaspersky pour développer des consoles web qui demeurent top souvent minimalistes. Mention spéciale pour celle de Kaspersky qui est la seule à véritablement permettre de gérer à distance toutes les fonctions de l’antivirus, y compris les modules de défense, les mises à jour, etc. Cette année encore, les versions macOS et en particulier iOS se révèlent globalement encore très limitées par rapport à celles pour Android et Windows. Les éditeurs mettent enfin l’accent sur un accès gratuit et illimité à leur support technique pour leurs clients.

Pourquoi installer un antivirus ?

Faut-il installer un antivirus ? Face à la recrudescence et la sophistication des menaces informatiques, il semble désormais difficile, voire impossible de protéger ses terminaux et sa vie privée sans l’aide d’outils de sécurité. Même les utilisateurs aguerris faisant preuve d’une grande vigilance ne peuvent éviter certains types d’attaques sophistiquées.

Outre les redoutables ransomwares, les attaques de type zero-day sont devenues monnaie courante. Particulièrement difficiles à détecter, ces dernières infectent les ordinateurs avec des charges malveillantes en exploitant des failles de sécurité de sites Web, de logiciels ou de serveurs inconnues et qui n’ont dont pas encore été patchés. Rien qu’au mois de mars 2020, des failles zero-day ayant pu potentiellement affecter des milliers d’utilisateurs ont été découvertes sur Windows 10, Chrome, ou encore WordPress. Ce ne sont que quelques exemples des innombrables services et logiciels victimes de ce type d’attaques.

Sans oublier les multiples variantes de malwares et autres formes de menaces qui continuent de faire des ravages comme les phishing, les spywares, les adwares (logiciels espions et publicitaires), les trojans, les rootkits, les applications malveillantes, ou encore les cryptomineurs.

Ces nuisibles visent à infecter les machines connectées dans le but de subtiliser des informations confidentielles (coordonnées bancaires, mots de passe, adresses email…), prendre le contrôle d’un ordinateur à distance, chiffrer des données personnelles afin d’exiger une rançon à leur propriétaire contre leur restitution (ransomwares), exploiter les ressources système pour miner de la cryptomonaie, etc. Les internautes sont menacés de toutes parts ! Bien qu’aucun logiciel de sécurité ne puisse prétendre être infaillible à l’heure actuelle, la plupart d’entre eux permettent de minimiser significativement les risques.

Tout savoir sur Pegasus, ce logiciel dévoyé pour espionner journalistes et activistes

Ce logiciel, commercialisé par la société israélienne NSO Group, a été vendu à 55 pays du monde entier. Une enquête, menée par Forbidden Stories et seize médias internationaux, révèle qu’il a infecté des milliers de smartphones, notamment ceux de journalistes et de militants. Son utilisation a également été remarquée dans plusieurs affaires de meurtres et de disparitions.

Qu’est-ce que Pegasus ?

Pegasus est un logiciel installé à distance sur les smartphones Android ou iPhone qui permet de savoir tout ce qui se passe dedans. Grâce aux failles de sécurité des logiciels Google et Apple, le logiciel se glisse aisément à l’intérieur des terminaux, en ne laissant presque aucune trace. Pegasus permet d’accéder à l’ensemble des données : photographies, vidéos, carnet d’adresses, localisations ou messages chiffrés des applications cryptées WhatsApp et Signal. Avec sa technologie, il est aussi possible d’activer et de désactiver à distance le micro du smartphone, et ainsi d’écouter les appels de son propriétaire.

Qui est NSO Group, l’éditeur de ce logiciel ?

Derrière ce mouchard, se cache la société israélienne NSO Group, créée en 2009 par trois cofondateurs, Niv Carmi, Shalev Hulio et Omri Lavie. Au début, la start-up développe une technologie capable de reconnaître des objets dans une vidéo et de proposer aux spectateurs un lien pour acheter les objets. Mais au fur et à mesure, NSO embauche des hackers pour s’immiscer dans des failles informatiques afin de les exploiter. Dans les années 2010, le Mexique devient l’un des premiers clients de NSO. Le pays se sert principalement des technologies du groupe pour lutter contre le trafic de drogues. En seulement quelques années, la société s’est imposée dans l’industrie de la surveillance numérique. Sur son site internet, NSO Group précise qu’il « crée des technologies qui aident les agences gouvernementales à prévenir et à enquêter sur le terrorisme et les crises, pour sauver des milliers de vies dans le monde ». Or, Pegasus est aujourd’hui un outil utilisé beaucoup plus largement pour surveiller d’autres types de cibles.

Quel est officiellement l’usage des clients ?

Le logiciel n’est commercialisé qu’à un cercle restreint de clients. Il s’agit uniquement d’États ou d’agences gouvernementales, ayant eu l’aval du gouvernement israélien. Pour l’heure, il a été vendu à 55 pays, dont plusieurs démocraties et pays européens. Pourtant, certains pays n’hésitent pas à transgresser les limites éthiques fixées par NSO Group. Selon l’enquête de Forbidden Stories, 50 000 numéros de téléphone ont été ciblés depuis 2016, dont plus de 1 000 en France. Et c’est le gouvernement marocain qui a ciblé majoritairement ces numéros français, à l’indicatif +33.

Qui a été surveillé ?

Parmi les personnes visées : des journalistes, des opposants, des avocats, des défenseurs des droits de l’Homme, des athlètes ou encore des politiques. Une trentaine de journalistes et de patrons de médias français figurent sur la liste de Pegasus, comme Eric Zemmour, éditorialiste au Figaro, Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, Bruno Delport, directeur de TSF Jazz ou encore Rosa Moussaoui de L’Humanité et ancienne responsable du bureau de l’Agence France Presse à Rabat au Maroc. Le Monde, Le Canard Enchaîné et France Télévisions ont également été ciblés par le logiciel.

Quelles sont les conséquences ?

Le nom de Pegasus a déjà été associé à plusieurs scandales qui ont mené aux meurtres et à la disparition de nombreux opposants ou journalistes. C’est le cas, par exemple, de l’éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi, qui travaillait pour le Washington Post . Il avait été violemment assassiné le 2 octobre 2018 à Istanbul en Turquie. Des traces du logiciel Pegasus avaient été retrouvées dans les téléphones des proches de l’opposant saoudien, également assassinés. Au Mexique, c’est plus de 15 000 numéros de journalistes qui ont été retrouvés, dont celui de Cecilio Pineda, assassiné en mars 2017.

Que prévoit NSO Group en cas de violation des conditions d’utilisation de son logiciel ?

« Dans les six derniers mois, nos produits ont été utilisés pour contrer plusieurs projets d’attentats de grande ampleur en Europe, utilisant des voitures ou des kamikazes. En toute modestie, je peux dire que des milliers de personnes doivent leur vie à nos employés », se targuait l’un des cofondateurs, Shalev Hulio, dans un rare entretien au quotidien Yedioth Aharonot, datant du 11 janvier 2019. Même si cette insinuation est impossible à vérifier, l’entreprise continue d’affirmer qu’elle développe Pegasus en toute bonne foi et qu’en fonction des résultats des enquêtes, les clients incriminés n’auront plus accès à son outil. Après le meurtre de Jamal Khashoggi, NSO Group avait suspendu l’accès de Pegasus à l’Arabie saoudite, qu’il avait réautorisé quelque mois après, sous la pression du gouvernement israélien.

Windows 11 : Tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau système d’exploitation

 Depuis l’annonce de la nouvelle version de Windows par Microsoft, de nombreuses questions se posent pour ses utilisateurs. Qui pourra l’installer ? Quelles sont les nouveautés ? Quand sera-t-il disponible ? Voici les réponses aux questions les plus fréquentes.

Microsoft a dévoilé Windows 11 lors d’un événement en ligne de 45 minutes, “What’s next for Windows”, qui s’est tenu le 24 juin 2021. Quelques jours plus tard, la première preview était lancée pour les membres du programme Windows Insider Preview.

Si vous utilisez un PC Windows à la maison ou au travail, comment cette mise à niveau va-t-elle vous affecter ? Voici les questions les plus fréquentes sur la nouvelle version de Windows, et quelques réponses pour vous éclairer.

Qu’est-ce que Windows 11 ?

Au risque de paraître trivial, Windows 11 est le successeur de Windows 10. Il est d’ailleurs construit sur la même architecture de base. En fait, Microsoft aurait pu choisir de livrer ses nouvelles fonctionnalités par le biais d’une série de mises à jour semestrielles, sans prendre la peine d’un changement de nom. Pour des raisons probablement marketing, la marque a fait le choix d’une version “big bang”, avec un nouveau numéro de version majeure et une longue liste de nouvelles fonctionnalités.

Pour commencer, la nouvelle version de Windows propose une nouvelle expérience utilisateur, avec des couleurs et des icônes rafraîchies, des changements majeurs au menu Démarrer et à la barre des tâches, un remaniement complet de l’application Paramètres, un volet Widgets conçu pour fournir des informations et rappels, et une façon grandement améliorée de positionner les fenêtres.

La sécurité assistée par le matériel, qui facultative dans Windows 10, est désormais obligatoire. Ce qui signifie que Secure Boot et le chiffrement des périphériques sont disponibles par défaut pour se protéger contre des attaques en ligne de plus en plus sophistiquées.

Si vous êtes déçu par la sélection dérisoire d’applications disponibles dans le Microsoft Store, vous n’êtes pas le seul. Windows 11 propose une mise à jour majeure de son store, avec notamment une option pour les développeurs tiers d’y rendre leurs applications de bureau Win32 conventionnelles disponibles pour des téléchargements sécurisés.

Et en parlant d’applications, Windows 11 inclura un nouveau sous-système Windows pour Android, permettant aux applications Android de fonctionner sur le bureau Windows. Il y a cependant un hic : ces applications devront provenir du magasin d’applications Amazon – pour l’instant du moins – qui souffre du même manque d’applications. En théorie, la disponibilité des applications Android pourrait s’étendre à l’avenir, avec l’ajout de stores plus fournis, comme celui de Samsung… ou de Google ! Cette fonctionnalité n’est pas encore activée dans les versions préliminaires, et toute personne ayant en mémoire les expériences de Microsoft dans ce domaine est en droit d’être sceptique.

Quelle fréquence de mises à jour pour Windows 11 ?

Le changement le plus important de l’ère Windows 11 ne concerne pas du tout les logiciels. Il s’agit plutôt de ce que Microsoft appelle le calendrier de maintenance, qui produira désormais des mises à jour de fonctionnalités une fois par an, au lieu du calendrier frénétique de mises à jour de fonctionnalités qui avaient lieu deux fois par an sur Windows 10.

Le calendrier de prise en charge (ce que Microsoft appelle “cycle de vie Windows”) est également étendu, puisque Microsoft offrira 24 mois de support pour les éditions Famille, Professionnel, Professionnel pour les stations de travail et Professionnel Education, au lieu des 18 mois actuels. Quant au personnel informatique des entreprises et établissements scolaires, ils pourront compter sur 36 mois de support pour les versions Entreprise et Education. Une amélioration comparé au planning aléatoire mis en place pour Windows 10, où seules les versions H2 bénéficiaient de trois années complètes de mises à jour.

Les mises à jour de sécurité continueront par contre d’arriver tous les mois, le deuxième mardi de chaque mois.

Quelle configuration minimale pour Windows 11 ?

Contrairement à Windows 10, qui avait été spécifiquement conçu pour fonctionner sur du matériel même ancien, Windows 11 nécessite du matériel relativement neuf, et ne s’installera pas sur des PC plus anciens. Si la plupart des PC conçus et vendus en 2019 ou après sont compatibles, on trouve quelques exceptions notables.

Les appareils plus anciens sont en effet moins susceptibles de passer les contrôles de compatibilité rigoureux de Windows 11 ; les processeurs Intel Core de 7e génération, par exemple, ne figurent pas sur la liste des processeurs compatibles, pas plus que les PC construits à l’aide des processeurs AMD Zen 1. Les PC achetés en 2016 ou avant sont presque certains de ne pas être pris en charge.

Windows 11 nécessite également un composant de sécurité matériel appelé Trusted Platform Module (TPM), ainsi qu’un micrologiciel UEFI (aucun BIOS hérité n’est autorisé) et Secure Boot. Pratiquement tous les PC conçus et fabriqués depuis 2015 incluent la prise en charge de TPM 2.0, mais il faudra peut-être aller dans les paramètres du firmware pour l’activer.

Microsoft a publié la configuration système requise pour Windows 11 :

  • Processeur : 1 GHz ou plus, avec deux cœurs ou plus, sur un processeur 64 bits compatible ou un système sur une puce (SoC).
  • RAM : au moins 4 Go.
  • Stockage : au moins 64 Go de stockage disponible.
  • Sécurité : TPM version 2.0, firmware UEFI, compatible Secure Boot.
  • Carte graphique : compatible avec DirectX 12 ou une version ultérieure, avec un pilote WDDM 2.0.
  • Ecran : affichage haute définition (720 p), moniteur 9 pouces ou supérieur, 8 bits par canal de couleur.

Naturellement, une connexion internet est nécessaire pour maintenir Windows 11 à jour, et pour télécharger et utiliser certaines fonctionnalités. Sur l’édition familiale de Windows 11, il faudra une connexion internet et un compte Microsoft pour compléter l’installation d’un appareil. L’option d’un compte local ne sera disponible que pour les éditions professionnelles, cette étape étant nécessaire pour joindre un PC à un domaine Windows.

J’en profite pour porter un toast à Windows 32 bits, qui prend donc officiellement sa retraite. Windows 11 est en effet uniquement disponible en système d’exploitation 64 bits pour les processeurs 64 bits. Néanmoins, les applications Windows 32 bits continueront à être prises en charge.

Quelles nouveautés sur l’interface utilisateur de Windows 11 ?

Lorsque des images de la preview ont fuité avant l’annonce officielle de Windows 11 par Microsoft en juin, les minuscules changements visuels ont occupé tout l’espace médiatique. Pour un non-initié, la nouvelle version de Windows aurait pu ressembler à un nouveau pack de thèmes pour Windows 10.

Ce n’est pas le cas. Des modifications visuelles notables ont été apportées à ce que Microsoft appelle l’expérience utilisateur (UX), avec notamment de nouvelles icônes, aux couleurs plus vives et aux coins arrondis, ainsi qu’une nouvelle police système. La barre des tâches contient un nouveau bouton, qui ouvre un volet Widgets sur le côté gauche de l’écran. Pour l’instant, du moins, la sélection de widgets se limite principalement aux services Microsoft. Les autres modifications apportées à la barre des tâches (à l’exception du nouvel alignement centré) sont relativement mineures, même si la possibilité de régler avec précision la visibilité des icônes de la barre d’état-major et une application Paramètres rapides plus nette et plus propre sont les bienvenues.

Outre les aspects visuels, Windows 11 apporte également des changements assez radicaux à des éléments fondamentaux de l’interface utilisateur Windows, notamment le menu Démarrer et la barre des tâches. Le bouton Démarrer se trouve toujours à gauche de la barre des tâches, mais la barre des tâches elle-même est désormais centrée sur le bord inférieur de l’écran. Il existe malgré tout un paramètre permettant de tout ramener vers la gauche, si jamais vous n’avez pas envie de vaincre votre mémoire musculaire de plusieurs décennies, qui a intériorisé que le bouton Démarrer se trouve en bas à gauche de l’écran.

En cliquant sur Démarrer, on ouvre un nouveau volet qui ressemble à peine aux listes déroulantes d’applications et d’utilitaires que l’on trouve dans le menu Démarrer traditionnel. Dans Windows 11, cet espace est divisé en deux rectangles sous un champ de recherche, la moitié supérieure étant consacrée aux icônes des programmes, et la moitié inférieure aux raccourcis vers les documents récents. Vous pouvez épingler des programmes dans cet espace supérieur et les faire glisser dans l’ordre de votre choix, mais c’est à peu près l’étendue des options de personnalisation des programmes, qui ne peuvent pas être regroupés en sous-dossiers. La seule autre modification apportée au démarrage est l’option permettant d’épingler certains dossiers système sur la ligne inférieure, entre la photo du profil utilisateur et le bouton d’alimentation.

L’explorateur de fichiers bénéficie du même rafraîchissement visuel que le reste de Windows, avec un ruban et des menus de raccourcis simplifiés ; sinon, il conserve la disposition familière à trois volets. L’application Paramètres, en revanche, fait peau neuve. Un nouveau volet de navigation sur la gauche permet d’accéder facilement aux principales catégories, avec des sections sur la droite qui s’ouvrent en glissant, selon les besoins, pour permettre des ajustements aux paramètres du système et aux options de personnalisation.

Sur les appareils et tablettes tactiles comme la Surface Pro, vous constaterez d’importants changements dans le fonctionnement du stylet et des éléments tactiles, avec des transitions plus gracieuses du mode PC au mode tablette, et vice versa. Sur les PC classiques dotés de plusieurs écrans et de stations d’accueil, le système est enfin assez intelligent pour se souvenir de la disposition des fenêtres lorsque vous vous reconnectez.

Les options de disposition des fenêtres sur les grands écrans externes sont considérablement élargies par rapport à Windows 10. Les raccourcis familiers “snap” fonctionnent toujours pour positionner les fenêtres côte à côte, mais le fait de passer le pointeur de la souris sur l’icône dans le coin supérieur droit de n’importe quelle fenêtre affiche des options supplémentaires pour arranger trois ou quatre fenêtres, comme illustré ici. Ces dispositions sont également disponibles dans la barre des tâches, ce qui vous permet de rétablir une disposition spécifique d’un simple clic.

Malgré l’important rafraîchissement de l’interface utilisateur, vous rencontrerez toujours des endroits où des éléments de Windows plus anciens, voire antiques, ressortent. C’est particulièrement vrai pour les derniers vestiges de l’ancien Panneau de configuration, ainsi que pour toute application hébergée par la console de gestion Microsoft (MMC).

Quand Windows 11 sera-t-il mis à la disposition du grand public ?

Selon Microsoft, la version officielle de Windows 11 (la “disponibilité générale”, ou GA pour “general availability”) arrivera sur les nouveaux matériels fin 2021. Les observateurs experts de Windows prévoient une version grand public pour octobre 2021. Le processus de mise à jour des PC Windows 10 compatibles commencera à peu près au même moment, et s’étendra jusqu’en 2022.

Comment tester Windows 11 dès aujourd’hui ?

A partir du 20 juillet 2021, des versions preview seront disponibles pour tous les membres du programme Windows Preview inscrits dans le canal Dev. Des versions plus abouties devraient arriver dans le canal bêta en août et septembre.

Que se passe-t-il si mon système ne répond pas à la configuration minimale requise ?

Avant la sortie officielle de Windows 11, les versions preview pour les Insiders peuvent être installées sur des appareils qui ne répondent pas à la configuration matérielle minimale requise. Toutefois, à la fin de la période de preview, ces PC ne recevront plus de mises à jour, à moins que leurs propriétaires ne les effacent et réinstallent Windows 10. Il est possible qu’une poignée d’anciens processeurs, en particulier les processeurs Intel de 7e génération – comme ceux de la coûteuse Microsoft Surface Studio 2 – soient ajoutés à la liste de compatibilité des processeurs. Mais, plus probablement, les appareils les plus anciens ne devraient pas pouvoir faire la mise à niveau.

Les informaticiens amateurs et les hackers trouveront bien sûr le moyens de tromper le vérificateur de compatibilité de Windows 11, en permettant son installation sur du matériel non pris en charge. Mais cette option, non conforme au contrat de licence de Microsoft, causera probablement de sérieux problèmes de compatibilité. En d’autres termes, si vous avez besoin de votre appareil pour être productif, ce type de piratage n’est pas recommandé.

Combien coûtera Windows 11 ?

La mise à niveau vers Windows 11 sera gratuite pour tout PC équipé d’une copie de Windows 10 sous licence.

Microsoft n’a pas encore annoncé le détail des prix de Windows 11 par éditions, mais il est probable que les gammes de prix restent les mêmes que sur Windows 10.

Windows 11 fonctionnera-t-il dans une machine virtuelle ?

Oui, vous pouvez installer Windows 11 dans une machine virtuelle. En fait, vous pouvez créer un TPM virtuel dans une machine virtuelle Windows 11, qui répondra aux exigences matérielles du nouveau système d’exploitation. Sur un hyperviseur de type 1 (bare metal) comme Hyper-V de Microsoft, vous serez limité par les mêmes exigences en matière de CPU que celles qui régissent les installations sur un PC physique. Sur un hyperviseur de type 2, tel que Virtual Box d’Oracle, ou VMware workstation, vous pourrez peut-être contourner cette exigence, mais le jeu n’en vaut probablement pas la chandelle.

Mes applications et périphériques matériels existants fonctionneront-ils avec Windows 11 ?

La plupart des applications et des appareils qui fonctionnent avec Windows 10 devraient fonctionner comme prévu sous Windows 11. Le nouveau système d’exploitation est suffisamment similaire à son prédécesseur pour que les différences ne posent pas de problème à la plupart des applications. La meilleure façon de vérifier la compatibilité d’un appareil ou d’une application est donc d’installer la dernière version de la preview Windows Insider et d’essayer de l’exécuter. Et si vous rencontrez une erreur, n’oubliez pas d’utiliser l’application Feedback Hub pour déposer un rapport.

Quelques astuces pour booster et optimiser votre ordinateur ou PC portable

Votre ordinateur commence à accuser le poids des années ? Souvent, une solution logicielle suffit pour rebooster ses performances. La preuve, avec Avira Free Security, une suite gratuite qui ne manque pas d’atouts.

Les ordinateurs, qu’ils soient fixes ou portables, ont tendance à être moins performants au bout de quelques années d’utilisation. C’est d’autant plus le cas pour les machines de la seconde catégorie, qu’il est quasiment impossible d’optimiser efficacement de manière matérielle. Il est donc nécessaire de trouver d’autres solutions pour vous permettre de continuer à utiliser le plus efficacement possible votre PC au quotidien, pendant plusieurs années supplémentaires. C’est là qu’Avira Free Security entre en jeu. Cette suite logicielle effectue un important travail de surveillance sur votre machine, aussi bien en ce qui concerne la sécurité et la confidentialité que l’optimisation des performances. Entièrement gratuite, elle donne accès à de nombreux outils associés à de bonnes pratiques à appliquer au quotidien : les voici.

Faites bien toutes les mises à jour de votre PC

Les logiciels installés sur votre ordinateur ont besoin d’être régulièrement mis à jour, et ce pour plusieurs raisons. La première concerne l’ajout de fonctionnalités qui peuvent vous servir au quotidien, la seconde est liée à l’amélioration des performances du programme, et enfin, la troisième concerne la sécurité. Dans tous les cas, on comprend bien à quel point il est important de maintenir vos logiciels à jour, mais la tâche n’est pas toujours évidente lorsque plusieurs dizaines de programmes et applications sont installés sur votre PC : Avira Free Security a la solution. La suite logicielle embarque une fonction permettant de contrôler automatiquement et en quelques instants si les logiciels, mais également le système d’exploitation et les pilotes de votre ordinateur, sont bien à jour. Lorsque ce n’est pas le cas, vous avez la possibilité d’effectuer l’ensemble des mises à niveau en un clic. Vous n’avez ainsi rien d’autre à faire et vous êtes certain que votre PC est parfaitement à jour.

Utilisez un outil qui optimise les performances de votre ordinateur

Si votre ordinateur portable ou fixe devient de plus en plus lent au fur et à mesure de son utilisation, mais que vous ne comprenez pas pourquoi, il est possible que les causes ne soient pas visibles de prime abord. Cela peut concerner les logiciels qui se lancent au démarrage et dont vous n’avez pas besoin en permanence, ou bien les applications qui fonctionnent en toile de fond et contribuent à utiliser des ressources importantes de la machine, là encore sans réelle utilité. La solution est simple : désactiver ces programmes pour qu’ils arrêtent de nuire à votre utilisation du moment. Mais comment faire ? Là encore, Avira Free Security vous apporte une solution immédiate, grâce à sa fonction Speed Booster. Cette dernière analyse automatiquement les différentes raisons qui peuvent ralentir votre machine, et vous donne ensuite la possibilité de choisir les logiciels que vous désirez désactiver ou bloquer au démarrage. Pour résumer, Avira fait le plus gros du travail, mais vous avez le dernier mot quoi qu’il arrive.

L’antivirus, une barrière pour éviter de ralentir votre PC

Si installer un antivirus sur votre ordinateur ne va pas accélérer son fonctionnement, cela peut cependant vous permettre d’éviter de subir des ralentissements dus à la présence de logiciels malveillants au sein de votre système. En effet, les malwares ont tendance à exploiter les performances des machines qu’ils infectent pour faire tourner des sous-programmes très gourmands, qui jouent en la défaveur de l’utilisateur. La mémoire vive ou les ressources du processeur se retrouvent ainsi sollicitées contre votre gré, et non seulement votre ordinateur est exploité par des pirates informatiques, mais en plus vous ne pouvez plus en profiter comme il se doit. Avec l’antivirus intégré au sein d’Avira Free Security, vous êtes protégé contre ces menaces, car ce logiciel fonctionne en permanence pour vous protéger contre les nombreuses menaces qui circulent sur Internet, et ce en toute transparence.

N’oubliez pas de nettoyer votre PC ou PC portable de temps à autre !

La rapidité d’un ordinateur passe également par l’espace disque disponible sur ce dernier : en effet, plus le disque dur ou le SSD d’une machine est rempli et plus le système met du temps à accéder aux informations qu’il recherche. De plus, un PC a besoin d’avoir de la place pour stocker des fichiers temporaires et si votre espace de stockage est saturé, il s’agit d’une tâche impossible. La solution est simple : il faut prendre le temps de faire régulièrement le ménage dans les logiciels que vous n’utilisez plus et supprimer les fichiers inutiles, comme ceux contenus dans la corbeille ou encore les données stockées par vos navigateurs Web. Grâce à la fonction Nettoyeur PC d’Avira Free Security, vous pouvez largement automatiser cette démarche et ainsi faire très facilement le ménage, tout en gardant la main sur les contenus et applications que vous voulez supprimer définitivement.

Pensez à la solution Avira Free Security pour optimiser à 100% votre PC !

Vous l’aurez compris, Avira Free Security est une suite logicielle complète et fiable, qui résout de nombreuses problématiques liées à l’optimisation et le fonctionnement de votre ordinateur fixe ou portable. En prime, Avira Free Security est entièrement gratuit, ce qui permet de vous faciliter le quotidien sans avoir à débourser d’argent. En plus de fonctionnalités permettant d’accélérer les performances de votre PC, vous profitez également d’un VPN gratuit et de nombreux outils liés à la sécurité et à la confidentialité de vos données. Autant de bonnes raisons de faire confiance à cette suite logicielle déjà plébiscitée par des millions d’utilisateurs à travers le monde. N’hésitez pas à la télécharger dès maintenant sur le site officiel de l’éditeur Avira.

6 conseils pour devenir un expert en dépannage

1.Détectez la panne. Si cela vous arrive, vous devez mettre en valeur vos compétences en tant que génie informatique en résolvant ledit problème. Le dépannage est l’une des compétences les plus importantes dans l’industrie informatique. Lorsque vous rencontrez un problème avec l’ordinateur, essayez de découvrir ce qui se passe exactement.

Définir le problème en disant quelque chose comme « la souris ne fonctionne pas » est trop vague. Essayez plutôt de décrire le problème avec plus de précision ou de lire le message d’erreur, par exemple en disant ceci : « quand je connecte la souris au port USB, je vois un message indiquant que cette interruption matérielle est déclenchée par le clavier ».

2.Apprenez à mieux faire des recherches sur Internet. L’une des compétences les plus importantes qu’un geek doit acquérir est de savoir comment rechercher des informations. Obtenir des informations précises sur les problèmes informatiques dans Google est un art.

Encadrez de guillemets les phrases à rechercher (« cette interruption matérielle est déclenchée par le clavier ») pour vous assurer que les résultats correspondent à vos recherches.

Utilisez Google pour rechercher un site. Si vous recherchez des informations sur la mise en réseaux sans fil et que vous préférez obtenir des résultats de Microsoft.com, tapez site pour problèmes de souris : microsoft.com au lieu de ceci : problèmes de souris Microsoft.

Filtrez les résultats en fonction de leur date de parution (c’est souvent utile, car les ordinateurs changent constamment) en cliquant sur le bouton Outils situé sous le champ de recherche, puis choisissez une date au niveau de l’icône Date indifférente.

3.Lisez soigneusement tous les résultats de recherche et pas que la première page. Bien qu’il soit tentant de se limiter aux pages dédiées aux produits de votre fabricant, vous pouvez retrouver certaines informations à vos problèmes sur les forums d’utilisateurs.

Vous comprendrez très vite quels sont les sites qui fournissent de bons résultats et ceux que vous devriez éviter. Si votre recherche vous renvoie vers une page qui en apparence n’a pas grand-chose à voir à ce que vous recherchez, sachez que cette source ne servira à rien.

4.Joignez-vous à des forums. Cela vous aidera à mieux comprendre les problèmes rencontrés par d’autres utilisateurs. N’hésitez pas à poser des questions, mais avant de le faire, essayez la fonction « Recherche » du forum pour réduire la possibilité de créer à nouveau un fil de discussion dont le problème a été déjà résolu.

De nombreux forums en ligne ne vous permettront pas de faire des recherches, tant que vous n’aurez pas créé un compte.

5.Réparez les machines de vos proches. Maintenant que vous avez développé vos habiletés de dépannage, recherchez des occasions pour avoir une expérience pratique. Demandez à vos proches s’ils ont des problèmes avec leurs ordinateurs et offrez-leur votre aide. Utilisez vos nouvelles aptitudes pour trouver d’autres personnes en ligne ayant rencontré des problèmes semblables et essayez de mettre en pratique les solutions suggérées.

6.Installez un ordinateur de test. Les geeks en informatique apprennent comment résoudre les problèmes de leur équipement en cassant les choses. Au lieu de jouer avec l’ordinateur que vous utilisez tous les jours, essayez d’avoir un ordinateur de test (ou encore mieux, de créer un laboratoire d’essai informatique avec divers types de matériels) de sorte que vous puissiez avoir vraiment l’expérience pratique.